Étrangement à la sortie de la petite enfance, pendant la douce adolescence... mes garçons ont disparu de la vie de famille matinale, c'est à dire durant la partie de la journée qui se situe avant 13 heures, autant dire l'aube...
J'ai longtemps lutté pour essayer de les faire se lever à une heure jugée normale par nous les parents réglés, hélas, sur l'heure du réveil de la semaine, et incapables de nous décaler de plus de 30 minutes le week-end, ensuite je me suis habituée à mes matinées calmes, pendant lesquelles, avec une gentillesse toute maternelle, je préservais mes petits en pleine croissance de tout bruit, quelques peu agacée tout de même par leur air bougon d'oiseaux tombés du nid qalors ils arrivaient directement du lit à la table du déjeuner...
Mais là, j'ai tout compris ! Selon une étude publiée par la revue Molecular psychiatry, qui a travaillé sur un échantillon de 10 000 européens, le goût pour la grasse matinée est inscrit dans les gènes.
Voilà, c'est GENETIQUE ! C'est le gène ABCC9 qui est responsable ! Et d'ailleurs le même phénomène a été constaté sur des mouches ! Celles porteuses de ce gène dorment environ 3 heures de plus que leurs congénères.
Alors ce week-end prélèvement d'ADN sur Edouard, pour Paul on attendra le 6 janvier, date de son retour du Chili, et pour Alix, victime aussi de cette "atteinte génétique" on va attendre un peu puisque la pauvre est victime d'un Zona, et que pour l'instant l'excès de sommeil n'est pas à l'ordre du jour...