let's go to Paris...

Installation de Paul à Paris oblige, me voilà partie lundi matin en direction de la capitale...

Voiture chargée la veille d'un premier chargement du matériel de première nécessité qui permettra à notre étudiant de commencer sa semaine en campant dans son studio, le reste attendant un second voyage samedi.

Paris, je connais, j'y ai trainé mes guêtres (d'ado et de jeune adulte), mais je dois avouer que depuis un peu plus de 20 ans je suis devenue une vraie campagnarde... ça fait un moment que j'opte pour le train, ou le confort de me faire conduire...

Me voilà donc lundi matin, prête à rejoindre fiston rue Lacroix dans le XVIIème, plus inquiète de ma capacité à tenir mes paupières ouvertes pendant les 3 heures d'autoroute (pour ceux qui n'ont pas lu le billet du dessous, nous avons fait une grosse grosse fiesta pour le mariage de Muriel et Thomas samedi soir...), que de trouver ma route dans la capitale. Donc en ancienne scoute, bien organisée par définition, me voilà partie avec mon GPS programmé, mon badge de télépéage, de l'essence, en plus c'est l'heure de Naguiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii à la radio.
Petit arrêt café/gateaux sur l'aire de je ne sais plus quoi, mais sans traîner (pas envie de copiner avec les routiers autour de la machine à café...). Le problème avec le GPS, ce n'est pas la voix de la dame, je la supporte car elle me permet d'entendre aussi la sirène qui m'annonce les radars fixes, mais le fait qu'il me donne une heure d'arrivée estimée et que puérile comme je suis, j'adore essayer de gagner des minutes, ce qui me fait immanquablement rouler au dessus de la limitation de vitesse...
Mon badge a fonctionné même si ce fichu pare-brise athermique m'oblige à quasiment m'arrêter pour qu'il bippe et ouvre la barrière. Bref me voilà via l'A14 arrivée à Puteaux pour récupérer la valise de Paul restée chez Gilles et Nathalie. Juste une petite erreur d'aiguillage à la Défense,Mme Tom/Tom n'anticipe pas toujours très bien, qui m'a valu un petit coup de klaxon mais flanquée de mon immatriculation 50 et du A d'Edouard que je n'arrive plus à décoller, je suis arrivée malgré tout à ma première étape sans encombre et sans me faire insulter ! Étant en région parisienne prenons tout de suite des habitudes parisiennes, je me gare donc en infraction...
En route pour la deuxième étape, Paris 17ème arrondissement, traversée de Neuilly RAS, je retrouve des sensations d'ex citadine, et décide de n'avoir aucun complexe dans le flot de voitures, même si en cherchant bien il doit bien y avoir sur mon joli 807 une ou deux petites traces d'une provenance campagnarde... Après quelques bouchons sur le périph me voici dans la rue de Paulo ! Problème, pas une place dans le quartier... Une nouvelle fois garée en infraction je dégaine mon arme ultime, mon iPhone, qui m'indique aussitôt la présence d'un parking souterrain tout près de l'endroit où je me trouve. Yes !! quelque soit le prix dudit parking je m'y engouffre et à l'aide d'un chausse pied spécial monospace je me glisse dans une petite place tout au fond (à quand la vaseline pour garer sa voiture à Paris ???). Une fois remontée à la surface, je "googlemapise" pour décider s'il faut que je parte à droite ou à gauche, tout en n'ayant ni l'air perdue, ni l'air trop provinciale, on a sa fierté tout de même !
Bref, je retrouve Paul et après une bonne entrecôte (délicieuse et chère comme il se doit...) nous retrouvons l'ancien locataire qui nous cède sa place... devant la porte du 10 rue Lacroix. Petit accrochage verbal avec le gardien du parking qui m'a accusé d'avoir pris deux places au lieu d'une ! Quelle mauvaise foi ! de guerre lasse je lui ai dit que venant de province je devais certainement être trop bête pour savoir me garer et lui ai laissé la monnaie qu'il avait fait tomber, ce con !!! Parking du Marché des Batignolles, bonne adresse à conseiller !
Après quelques aller retour dans les marches avec meubles, vaisselle, couette etc... nous déposons tout et filons faire un plein alimentaire chez Super U, et là, (Parisiens, je vous interdit de vous moquer), nous découvrons l'escalator à Caddies ! Car le rayon alimentaire est au premier étage. La montée ça va, c'est plutôt rigolo de faire la course avec son caddie à deux mètres à gauche, mais pour le faire descendre, il y a un moment de stress (et si il ne se bloque pas ??? et si on retrouve le tout explosé en bas ??? On peut toujours faire comme si ce n'est pas le notre...mais...). Quel plaisir de faire ses courses ! On se demandait juste avec Paul si on pouvait le faire en s'asseyant DANS le caddy ?
17 heures, j'abandonne mon "néo parigot" et reprends la route, me régalant des petits aléas de circulation de la fin d'après midi, et, du boulevard des Batignolles en passant par l'avenue de Villiers, la place du Maréchal Juin et enfin la porte Maillot, puis Neuilly je me retrouve de nouveau sur l'A14 à destination de notre verte Normandie, plutôt contente de ma ballade parisienne et rassurée ; je n'ai pas perdu la main, je suis encore parisienne, ville de mes premières années, de mes premiers pas !
En route Mme Tom/Tom, tu me dis 20h22, moi je vise 20h18 !!!