Nous voilà de retour chez nous... Verte Normandie grise et pluvieuse...
Mais non je n'ai pas le cafard, mais de là à dire que je suis contente d'être rentrée !
Ceci dit si nous avions prévu un vol aujourd'hui... nous serions toujours là-bas ! Après quelques longues (très longues minute) de stress total ce midi quand nous avons appris la nouvelle du tremblement de terre, nous avons réussi par miracle à avoir Paul en ligne. Nous savons donc qu'après une très mauvaise nuit ils n'ont pas eu de dégâts, ils n'avaient plus ni eau, ni électricité mais ils ne voyaient pas dégâts autour d'eux. Ceci dit je vous avoue que c'est dur pour nous de les savoir si loin et face à ce genre d'évènement. Au final je crois que j'aurai préféré être là-bas aujourd'hui. C'est difficile à vivre la distance quand la vie se complique.
Avoir passé du temps hier soir dans l'aéroport à Santiago et voir ce soir les images à la télévision, cela fait un effet vraiment bizarre, les questions se posent, le hasard de la vie... le destin...
Enfin nous voilà rentrés, heureux de notre beau voyage, heureux d'avoir retrouvé Paul, Mathilde, si changés, et si "eux-mêmes" en fait. Juste un peu plus "grands". Nous sommes très fiers de voir comme ils se débrouillent dans cette vie pas si simple que ça (nous en avons eu la preuve lors du cambriolage !).
Nous avons, malgré la disparition de notre reflex et du caméscope, ramené beaucoup de photos. J'ai écris chaque jour dans un petit carnet mes impressions, ou tout simplement le programme de nos journées. Dans les jours qui viennent photos et textes viendront vous raconter notre périple du centre vers le sud, vers le centre de nouveau pour aller vers le nord avant de redescendre dans le centre, etc..... Brefs des rencontres avec les pingouins, à la randonnée à cheval, vous saurez tout, ou presque !
Ce soir impossible de joindre les portables chiliens. C'est normal, mais c'est pénible de ne pas avoir de nouvelles, les kilomètres semblent encore plus nombreux entre le moulin et Valparaiso.
A+
